Tous ne naissent pas dans d’heureuse condition…
12 août 2017, Busan, seo-gu, corée du sud.
19:17:48

Plusieurs cris se fient entendre dans la salle d’opération. Le souffle court d’une femme en détresse, la souffrance se faisait sentir par ces cris. Son corps en état d’alerte, se crispe, crampe et se tord pour enfin faire naitre des pleurs d’un enfant nouvellement né. C’est un garçon madame, leur disaient-ils. De toute manière elle s’en fichait, peu importe le sexe de l’enfant, elle savait qu’elle n’aurait jamais l’argent pour élever l’enfant, c’est contre cœur en en pleurant qu’elle refusa de le prendre dans ses bras. Pour le moment tout ce qu’elle voulait c’est qu’on la laisse tranquille après cet épreuve si douloureuse et si éprouvante de sa vie. Surtout que contrairement à de nouveau parents heureux, elle, elle était seule à vivre ce moment. Comment allait-elle le nommer? Bien entendu il allait porter son nom, mais le prénom lui? Une infirmière entra dans sa chambre pour lui apporter les documents de naissance. La pauvre mère se confia à cette dame. Elle semblait tellement chaleureuse. Le temps qu’elle pensait au futur nom de l’enfant, elle confia ses état d’âme face à cet nouvel arriver et qu’elle ne savait pas quoi faire pour cet enfant. Même si cet accouchement était le fruit d’une soirée bien trop arrosé, elle ne voulait pas que son seul et premier enfant souffre de ses erreurs. C’est à ce moment qu’elle entendit parler du projet Nemesis et disons qu’elle ne s’est pas fait prier pour accepter cette offre bien trop irréaliste pour être vrai. Ah! Et la jeune femme avait enfin un prénom pour sa le progéniture, Byong Jae Nam.

20 août 2017, Busan, Seo-gu, Corée du Sud.
12:01:18

Première injection du projet Nemesis au patient 06-05226-1217. Aujourd’hui cet enfant ne savait pas quel avenir sa mère l’avait condamné. Le petit nouveau-né allait commencer à recevoir ses premières doses de norépinephrine. La perfection, disaient-ils à sa mère. Cet enfant sera la perfection, l’idéal humain si bien sûr l’expérience marche. Est-ce que le destin du petit Jae Nam était bien d’être le point zéro de l’expérience sur l’être parfait? Ou bien allait-il faire partit des ratée de cet expérience. La jeune femme croyait en ses scientifiques. Et puis quoi sinon? Elle avait de quoi vivre aisément, un endroit propre et sain pour élever son enfant et surtout de l’argent. Mais sait-elle que pour créer un être parfait il ne suffit pas juste de lui donner quelques -plusieurs- injections? Bien sûr que non. Et bien malheureusement pour elle, elle ne savait pas vraiment dans quoi elle venait de s’embarquer. Et cela pouvait bien aller bien plus loin que sa simple et petite imagination.

15 décembre 2033, Gimhae, Corée du Sud.
12 :09 :27

«Je ne veux plus de ces injections minable! Rend toi à l’évidence je ne serais JAMAIS parfait maman.» C’est à ce moment qu’une porte claqua. Jae Nam venait de s’enfermer dans sa chambre tandis qu’un médecin s’installait bien tranquillement dans le salon de cette petite famille. Disons que tout le long de de son enfance, la mère du jeune adolescent ne l’avait pas très encadré, ces notes n’était pas très bonne et ses professeurs se plainaient souvent de l’attitude du jeune homme en classe, sans compter le nombre d’aller au bureau du directeur et le nombre d’altercation qu’il eut avec la police pour possession de substances illicite, bref mainte évènement   qu’il eut depuis qu’il est entré au collège. Le médecin sortit quelque minute hors de la demeure puis revint avec un peu de renfort pour aller chercher cet adolescent un peu trop perturbé. L’homme vêtu d’un costard noir monta les escaliers qui menaient vers la chambre de Jae Nam et cogna trois coups. «
28 février 2037, Jakarta, Indonésie
15 :24 :02

Cela fait depuis une semaine qu’il se retrouve ici. En terrain loin d’être connu. Entourer de gens comme lui. Il ne pensait pas qu’il y en avait autant à être pris dans le même manège que lui. Il devait se rendre à l’évidence maintenant, son rêve de liberté qui caressait toutes les nuit était maintenant bien impossible. Va-t-il enfin se forcer à devenir ce que le gouvernement et tous ceux qui l’entourais veulent. Un être parfait, un idéaux pour la communauté? Bien que l’idée de plaire à tous ne lui déplait pas du tout, il a toujours cette petite pensée qui lui souffle à l’oreille que personne ne peux être parfait. Est-ce vrai? D’ailleurs quel est leur définition de parfait? On-t-il la même que lui? Si oui, il a du pain sur la planche pour rattraper son retard sur le chemin de sa monter vers le stade du point zéro tant rechercher par l’état. De plus, il est loin de se douter qu’ici il devra en baver pour enfin devenir ce qu’il convoite maintenant. Qui sait maintenant à quel point il va souffrir ici? Personne et surtout pas sa mère, car si seulement elle savait tout ce qu’il allait vivre en étant ici, elle n’aurait jamais accepté de le vendre à la science…