Pourquoi est-ce que je suis obligée de raconter ma vie. En sachant qu'elle n'a vraiment rien « d'une belle vie ». Mon père a abandonné ma mère quand il a su qu'elle était enceinte. Elle s'est retrouvée seule donc, perdue et démunie. Elle ne souhaitait pas avorter enfin elle n'avait pas l'argent pour pouvoir subir cette opération. Par « miracle » enfin je ne sais même pas si on peut dire ça comme ça. Elle a rencontré l'organisation pour pouvoir se débarrasser de moi, dès la naissance. A vrai dire, je n'ai jamais sûr à quoi ressemblait ma mère et franchement je m'en fiche un peu. J'ai vaincu sans elle et ça continuera de cette façon. J'ai eu « la malchance » de passer d'une famille à l'autre avant mes 15 ans. Je devais être logée et nourrie et bien évidemment j'étais toujours suivi. Matin et soir. Vous devez donc savoir que les familles qui m'ont « adoptée » étaient donc rémunérées pour pouvoir « m'élever ». Faut dire que je n'étais pas une petite fille, facile à vivre. J'avais un fort caractère et j'étais du genre « fonceuse » sans réfléchir avant d'agir. J'étais avant tout un danger pour moi bien avant les autres. Le pire c'est que ça m'amusait de me mettre dans des situations « dangereuses ». Le syndrome du « héros ». Peut-être enfin ça n'a jamais vraiment percuté en « haut ». Je n'en faisais qu'à ma tête, écoutant ou ne retenant que ce que je voulais. Je n'étais pas vraiment « docile », ni à prendre à la légère. Je partais vite au quart de tour. Je suis du genre « impulsive », « hautaine », « colérique », « d'une franchise » parfois malsaine, mais je ne fais rien pour changer.



L'hôpital fut ensuite mon « nouveau toit ». C'est ainsi que j'ai intégré le groupe des « sérotonines » parce que j'avais ça dans « la peau » et que je correspondais aux caractéristiques de « sélections ». Donc c'est ma vie maintenant, je suis à demie-consentante parce que je ne suis pas du genre à me plier facilement. Il faut toujours que j'ouvre ma bouche ce qu'il ne plaît pas tout le temps. Bon après, je suis comme ça. Peut-être que ses expériences me transformeront en un être « parfait. Je leur souhaite bon courage en tout cas, car pour le moment, je suis dans la moyenne sans pour autant atteindre le maximum. J'avoue que ça me plaît un peu de ne pas toujours réagir « positivement » à ce que je « subis ». C'est drôle et puis il faut bien un peu de « piment » et de « couleur » dans cette vie où notre seule arme véritable est « la perfection ». Si je venais à l'atteindre ma vie me plairait-elle toujours autant que maintenant ?Je me pose une colle là!